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L'atelier de Choupie
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29 mai 2014

Du bleu de Prusse dans la peinture japonaise - le haïku du jour - La vague -

n-BIARRITZ-large570[1]-001  La vague à Biarritz

                                                                                 une montagne d'eau

                                                                                              l'ombre d'Hokusaï

                                      « Le thème des Trente-six vues du Mont Fuji est le rapport entre l’homme et la nature, et la plus grande invitation à approfondir ce rapport se trouve là, justement, où l’homme n’est pas représenté (ce qui ne l’empêche pas d’être présent - à travers l’œil du spectateur). » (Kenneth White)

 

Le bleu de Prusse « la révolution bleue » des années 1830
(JPG)
Mille Images de l’océan ( Chie no umi) Chôshi dans la province de Shimosa (Sôshû Chôshi), 1832-1834, Impression polychrome (nishiki-e), format chûban, Editeur : Moriya Jihei, Signature : zen Hokusai Iitsu hitsu, Legs Isaac de Camondo, 1911, EO 1852 © musée Guimet / Thierry Ollivier

Les Trente-six vues du mont Fuji ont connu un très grand succès notamment grâce à la qualité plastique des estampes, à leur originalité ; deux aspects de cette série ont surtout fait sa renommée : l’utilisation du Bleu de Prusse ainsi que l’influence des modes de représentation occidentaux. Le Bleu de Prusse, appelé également bleu de Berlin, était un pigment récemment importé de Hollande depuis 1820, que l’on retrouve dans les Trente-six vues du Mont Fuji notamment dans La Grande Vague, La plage de Shichirigahama dans la province de Sagami ou encore dans Le lac de Suwa dans la province de Shinano. Il transforma l’aspect des estampes : il fut utilisé pour la première fois par le peintre en 1829 et connut un succès immédiat.

 

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