A l'an vert, à l'envers...
A l'envers de l'écorce naviguait l'aimant qui suçait les pieds, obligeant l'homo erectus à marcher érigé. Des fois l'aimant bifurquait,
vous ne pouviez pas aller contre puisque vous étiez tout contre, obligée de le suivre à son pas et non au vôtre !
Parfois un dérèglement survenait, l'aimant perdait la tête, surtout les jours d'orage, alors dans l'air il y avait de la tension,
voir de la haute (tension) et lui l'aimant était tout surexcité avec ces éclairs dans l'air au point d'en être foudroyé à n'en point s'en relever.
C'était alors la confusion des pôles : l'ingouvernable route, la vie était désaimantée.
On voit cela les jours de désamour, où l'on perd son aimant, où l'on a plus la tête à soi, où l'on va en dehors des rails, déraille....déraille, les trains ne mènent plus nulle part.
On a perdu son nord, et sa bonne étoile en même temps. Bref, on ne s'attire plus, donc on ne le retient pas.
Seuls les souvenirs s'accrochent.